Depuis le 1er avril 2023, Peak nous autorise à distribuer des fonds alternatifs à la suite de la réussite d’une formation spécifique. Véronique et Vincent ont réussi leur formation, nous permettant à présent de vous en parler.
Les fonds alternatifs reprennent les bases d’un fond commun de placements en ajoutant trois éléments supplémentaires
Stratégies alternatives
Investissent dans des titres cotés en bourse en recourant à des approches avancées telles que l’effet de levier et la vente à découvert qui peuvent fournir des rendements attendus non corrélés aux autres investissements traditionnels en actions ou en obligations.
Actifs alternatifs
Pour acquérir une exposition aux infrastructures, à l’immobilier, aux matières premières, aux devises et à d’autres catégories d’actifs non traditionnels qui peuvent offrir des avantages de diversification en fournissant des rendements différents de ceux des actions et des obligations traditionnelles.
Marchés privés
Un vaste univers de catégories d’actifs non publics, principalement sous-catégorisés en crédit privé, capital-investissement, infrastructures et immobilier, conçus pour offrir des sources différenciées de résultats d’investissement.
Les fonds alternatifs sont un outil supplémentaire pour vous aider à atteindre vos objectifs financiers si votre tolérance au risque permet leur utilisation. N’hésitez pas à nous contacter si vous voulez avoir plus de détails sur les fonds alternatifs et leur utilisation.
Le gouvernement fédéral a confirmé le lancement officiel du CELIAPP en date du 1er avril dans leur dernier budget. Le gouvernement en a aussi profité pour ajuster certaines règles concernant l’admissibilité au programme.
Il n’est à présent plus possible pour un conjoint ou conjointe d’ouvrir un CELIAPP même s’il n’est pas propriétaire de la résidence de son conjoint.
Il n’est pas possible d’utiliser le CELIAPP pour faire l’achat d’une résidence secondaire même si vous êtes en location pour votre résidence principale. Il faudra prouver que votre futur achat sera votre résidence principale pour avoir le droit de profiter du CELIAPP.
Cette chronique de Marie-Eve Fournier sur La Presse résume bien les principaux points concernant le CELIAPP.
Finalement, bien que le CELIAPP soit officiellement lancé, il n’est pas encore possible d’en ouvrir. Les compagnies de fonds sont toujours dans l’attente de leur approbation finale par le gouvernement fédéral. D’après les informations que nous avons obtenues, nous pensons pouvoir ouvrir les premiers comptes en mai ou juin si tout va bien.
Pour souligner le lancement du CELIAPP à partir du 1er avril, Fidelity vous offre la chance de gagner 8 000$ pouvant servir à maximiser votre cotisation 2023.
Vous avez jusqu’au 24 avril 2023 pour participer au concours via le lien suivant.
Bonne chance!
Le mois de mars aura été fortement volatile avec une actualité très occupée pour les banques. La faillite de la SVB aux États-Unis ainsi que la fusion forcée de la banque UBS et le Crédit Suisse a fait les manchettes pour un impact finalement très limité grâce à l’intervention rapide des banques centrales pour éviter une crise financière. Preuve que les problèmes bancaires ont été vite maitrisés, la FED ainsi que la BCE ont haussé les taux d’intérêt durant le mois de mars.
L’absence de mauvaises nouvelles concernant le secteur bancaire a vraiment redonné confiance aux marchés durant la dernière semaine du mois. Les actions se sont redressées, d’éventuelles baisses de taux par la Fed se reflétant dans les cours, ce qui a fait grimper les rendements obligataires par rapport aux niveaux de vendredi dernier. Par ailleurs, les marchés semblaient s’être apaisés. Les indices mesurant la volatilité des obligations et des actions ont remonté.
En Europe, l’inflation est redescendue de ses sommets, ce qui suscite l’espoir que la BCE soit tenue de réduire ses mesures de resserrement monétaire. Un indicateur de base des pressions inflationnistes pour la Fed a aussi affiché des résultats inférieurs aux attentes durant la semaine. Le déflateur de base des dépenses de consommation porte à croire que les hausses de taux précédentes récoltent les fruits escomptés. Au Canada, l’économie a bien commencé l’année, à la lumière de son PIB plus élevé que celui prévu en janvier.
Après plusieurs semaines mouvementées sur les marchés obligataires, l’activité semble s’être calmée la semaine dernière. Les rendements sont demeurés relativement stables aux États-Unis et au Canada, profitant de l’apaisement des craintes concernant la crise des banques régionales aux États-Unis.
L’attention s’est plutôt tournée de nouveau vers les efforts des banques centrales pour contenir l’inflation. En effet, on croit de plus en plus, au fur et à mesure que l’année avance, qu’un atterrissage en douceur de part et d’autre des frontières est de moins en moins probable.
À l’aube d’un nouveau mois et d’un nouveau trimestre, les marchés et les décideurs politiques pourront réfléchir aux nouvelles données sur l’emploi qui seront publiées la semaine prochaine. Dans l’intervalle, les titres de crédit ont poursuivi leur remontée depuis la raclée subie pendant la majeure partie du mois de mars. L’écart des obligations à haut rendement s’est resserré de 25 pdb et celui des obligations de catégorie investissement, d’environ 10 pdb.
Si les craintes croissantes d’une récession venaient à se concrétiser, nous croyons que cela poserait problème aux deux catégories obligataires au fil de l’année, et ce, même si leurs niveaux se situent bien au-dessus de leurs creux précédents.
Le budget fédéral canadien annoncé cette semaine était le deuxième budget consécutif à proposer des hausses d’imposition dans le secteur financier. Les banques canadiennes ont réalisé de très bons rendements tout au long de la pandémie, en affichant des pertes de valeur historiquement basses, principalement en raison des fortes mesures d’incitation à la consommation proposées par les gouvernements.
Ce sont de bonnes nouvelles pour les investisseurs, mais le gouvernement connait bien ce phénomène et demande maintenant aux banques de payer plus d’impôts à l‘avenir. Le budget de l’an dernier comprenait l’ajout d’une surtaxe et du dividende pour la relance au Canada, tandis que le budget de cette semaine retire un traitement fiscal favorable au revenu de dividendes.
En tout, les répercussions fiscales annuelles sur notre secteur financier s’élèveront à plus de 2 G$ pour les prochaines années, selon la Banque Scotia. Les nouvelles mesures d’imposition nuiront à la confiance des investisseurs et terniront légèrement les excellentes mesures de rentabilité qui font la réputation de nos banques.
Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s, IAGP.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteur, mais ne sont pas garanties.
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