Durant le mois de février, la compagnie de fond Bridgehouse, a organisé une présentation de Michel Villa, ouverte aux conseillers ainsi qu’à vous, les investisseurs.
Michel Villa offre des conférences sur les finances et le comportement humain depuis à présent plus de 7 ans. Fort de plus de 10 ans d’expérience professionnelle comme arbitragiste-actions (trader) à Montréal (Caisse de retraite d’Hydro-Québec, Caisse de retraite au Canadian National, Banque Scotia, Banque Laurentienne), il offre du contenu rafraichissant basé sur les faits, les statistiques et des anecdotes.
Dans le but de la rendre disponible à tous, Bridgehouse a divisé la présentation en plusieurs petites capsules et l’a rendu disponible sur son site internet. Voici les sujets abordés :
Vous pouvez retrouver toutes les capsules à cette adresse : https://bridgehousecanada.com/fr/bridgebytes/#tab-2
Les actions ont augmenté alors que les investisseurs ont privilégié le style « croissance » au style « valeur ».
Les marchés boursiers mondiaux ont progressé grâce à une combinaison de nouvelles prometteuses sur les vaccins, des plans de relance budgétaire et des donnés économiques plus solides. Cela a donc permis de surmonter l’incertitude persistante concernant les effets négatifs potentiels de la hausse des taux obligataires au cours des dernières semaines.
Le S&P 500 et le Dow Jones Industrial Average ont atteint des nouveaux sommets après que le président américain, Joe Biden ait dévoilé un plan d’investissement dans les infrastructures de 2,25 billions de dollars et que les déploiements efficaces de vaccins aux États-Unis ont contribué à dépasser les objectifs établis par l’administration Biden. De plus, l’optimisme au sein du marché a reçu une nouvelle encourageante de Pfizer, qui a déclaré que son vaccin est efficace à 100% chez les enfants de 12 à 15 ans.
D’autre part, les prix du pétrole ont initialement chuté après la libération du navire qui bloquait le canal de Suez – une nouvelle qui élimine ainsi les perturbations de l’approvisionnement mondial. Cependant, les prix ont bondi lorsque l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a présenté un plan visant à réduire les réductions de production antérieures à un rythme étonnement lent. Somme toute, l’optimisme au sein des marchés boursiers s’est amélioré malgré une nouvelle hausse des taux obligataires, qui ont pesé sur la valorisation des actions ces dernières semaines. Les actions à grande capitalisation et axées sur la croissance ont donc surperformé les petites capitalisations et les actions de style « valeur ».
Le PIB canadien pour le mois de janvier a été révisé à la hausse par Statistique Canada, et les premières estimations du PIB pour le mois de février indiquent de nouveaux gains : il y a quelques mois à peine, nous nous attendions à une baisse en raison du renouvellement des restrictions liées à la COVID-19.
Les gains du TSX ont été menés par le secteur de la technologie, qui a grimpé alors que l’enthousiasme des investisseurs revenait au géant du commerce électronique, Shopify Inc. Le poids lourd du secteur avait reculé de près de 30% par rapport à son sommet de février.
Du côté du S&P 500, celui-ci a dépassé le cap des 4000 points pour la toute première fois de son histoire. Les gains ont été menés par les services de communication et la consommation discrétionnaire, où des investisseurs plus confiants se sont tournés vers les poids lourds de ces deux secteurs (Facebook et Alphabet et Amazon et Tesla respectivement).
Les données économiques ont été sans aucun doute positives, soutenues par les vaccins, les réouvertures d’entreprises et les mesure de relance budgétaire. L’indice de confiance des consommateurs du Conference Board a bondi, affichant son plus grand gain mensuel depuis 2003. Les indices directeurs d’achat (PMI) ont montré que le secteur manufacturier se développait au rythme le plus rapide depuis 1983. Finalement, du côté de l’emploi américain, celui-ci continue de s’améliorer. En effet, le plus récent rapport du gouvernement a rapporté une création de 916k nouveaux emplois lors du mois de mars.
L’Allemagne a dominé les marchés européens à la hausse, après que le chômage ait chuté plus que prévu en mars et que l’industrie manufacturière ait progressé à son rythme le plus rapide en 25 ans. Les actions britanniques ont pris du retard alors que le pays commence à assouplir les restrictions liées à la COVID-19.
Les indices boursiers au Japon ont été plus élevés après des hausses meilleures que prévues de l’indice PMI manufacturier.
Source : Placements Mackenzie
À propos de l’auteur